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Troubles de l'attention - Introduction

1. Travail n° 1 : Lecture d'un livre au choix

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Livre : Enfant hyperactif, inattentif ? Faire FACE au TDAH en famille et à l’école

Auteurs : Smadar Celestin-Westreich (psychologue clinicienne) et Léon-Patrice Celestin (psychiatre)

Edition : De Boeck, 2014

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J'ai décidé de résumer le chapitre 13 intitulé : "L'impact du TDAH sur la dynamique éducative, en famille et à l'école".

Il traite de l'impact comportemental, cognitif et émotionnel typique du TDAH sur l'éducation mais il donne également des clés pour avancer vers les ajustements désirés. 

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       1.   Du cerveau de l'enfant TDAH aux échanges éducatifs : les défis à relever

 

L’enfant TDAH traite les informations reçues de façon particulière. 

  • Il a tendance à être attiré par plusieurs stimulations à la fois, ce qui peut le rendre distrait, 

  • Il réagit souvent impulsivement que ce soit positif ou non,

  • La contrariété amène d’intenses frustrations, 

  • Malgré l’énervement, il est capable de passer rapidement à autre chose.

 

Ses journées ressemblent donc à des montages russes, il est donc nécessaire de trouver des stratégies éducatives afin d’éviter un cercle négatif. Il faut réguler la dynamique des comportements de l’enfant.  

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       2.   La spirale éducative coercitive : comportements, émotions et cognitions

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L’agitation motrice et mentale des enfants TDAH a un impact direct sur la communication dans la famille. Une conversation peut rapidement exaspérer un enfant TDAH. 

 

Par exemple, le fait qu’il ait des difficultés à rester assis peut amener le parent à répéter l’injonction de rester assis avec un ton de voix qui peut monter et cela entraine des contraintes.

 

L’enfant TDAH présente des difficultés à comprendre les signes d’intensification de la demande et à décoder l’attention du parent. 

 

La mise en place d’une spirale coercitive mène, involontairement, à l’opposé des résultats éducatifs et personnels attendus. 

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Figure 1 : 

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Figure 2 : 

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      3.   D'un extrême à l'autre : le "laissez-faire" comme dernière tentative

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L’enfant peut avoir tendance à s’opposer face aux activités contraignantes pour lui car il sait qu’il aura des difficultés à les réaliser correctement. Il prend une distance par rapport aux récompenses promises s’il réalise l’action et devient indifférent aux conséquences de ses refus. 

 

Quant à l’adulte, il peut abandonner au fur et à mesure, il peut décider d’éviter les confrontations avec l’enfant en adoptant une attitude de « laissez-faire ».

 

Seulement, la sérénité amenée par cette attitude est de court-terme car cela n’offre pas de solutions aux défis éducatifs que l’enfant TDAH est amené à relever dans sa vie. 

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      4.   Reconstruire l'alliance éducative par des échanges ajustés au TDAH

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Afin de reconstruire l’alliance éducative entre l’adulte et l’enfant avec TDAH, il sera nécessaire d’ajuster les relations au niveau comportemental, émotionnel et cognitif. 

 

En fonction des tensions observées, il sera nécessaire d’adopter un apaisement du climat comme le schéma le démontre ci-dessus. 

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Figure 3 : 

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  • Points-clés 

 

La dynamique éducative est impactée par le TDAH à plusieurs niveaux : 

 

     - La mise en place d’une spirale coercitive avec comportements tendus et punis par les parents mais également avec des blocages oppositionnels de la part de l’enfant ; 

     - Une réactivité émotionnelle intensifiée, des pensées anxieuses et dépréciatives ;

     - Une attitude désengagée des parents qui se traduit par un « laissez-faire » car l’adulte veut se protéger du sentiment d’échec et d’impuissance ;

     - Un désintérêt face aux récompenses promises et indifférence face aux punitions car l’enfant cherche à se protéger du sentiment d’échec et d’impuissance ;

     - Des aménagements adaptés au TDAH afin d’arriver vers une dynamique éducative revalorisée. 

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  • Outils à éventuellement utiliser : 

 

 Échelle à présenter à un enfant pour déceler une éventuelle rupture de la dynamique éducative que ce soit à la maison ou à l’école.

 

 

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J’ai choisi de résumer ce chapitre car nous connaissons les symptômes et impacts du TDAH sur sa scolarité mais pas suffisamment les impacts que ce trouble peut avoir à la maison et à l’école mais surtout, comment intervenir.

En tant qu’orthopédagogue, il me semble primordial de connaître la dynamique familiale, les éventuels problèmes qui peuvent impacter l’évolution de l’enfant mais surtout comment réagir face à cela. 

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2. Travail n°2 : Résumé d'une vidéo parlant des mémoires - Réalisé avec Hélène Petit

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Lien YouTube de la vidéo :  https://www.youtube.com/watch?v=_LPzOu26gvY&feature=youtu.be

 

 Il existe deux grands systèmes qui sont essentiels pour la mémoire humaine : 

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  • Le système des connaissances sémantiques 

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Il regroupe les savoirs que nous partageons tous mais influencés par notre culture. 

Ces savoirs sont des connaissances acquises progressivement au cours de notre vie et de notre développement cognitif. 

Il est essentiel car il constitue un répertoire de connaissances sur le monde et il nous permet, face à une situation nouvelle, de la confronter à ce répertoire de connaissances afin de comprendre notre environnement. 

Par exemple : reconnaître un visage célèbre.

 

Ces savoirs s’organisent de façon progressive et cohérente. Ils se mettent en place dans une région du cerveau qui structurera ces savoirs de façon logique. D’ailleurs, plusieurs régions du cerveau sont dédiées aux connaissances sémantiques. Pour ce système-ci, il se situe au niveau temporal externe et polaire. 

 

On peut donc avoir une atteinte d’un système indépendamment de l’autre.​

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  • Le système de nos évènements personnels = mémoire épisodique

 

Il correspond à la mémoire de ce que nous avons réalisé les jours précédents, les mois précédents, etc. Cette mémoire regroupe les évènements vécus, nous pouvons le comparer à notre historique personnel. Ce système nous est propre. 

 

Il ne peut pas se structurer selon les mêmes voies anatomiques que le précédent. La porte d’entrée anatomique de ce système est l’hippocampe. Lorsqu’on parle de ce système de mémoire d’évènements personnels, cela reprend tout ce que nous avons vécu et perçu par nos sens (visuel, olfactif, auditif, tactile, gustatif).

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Toutes ces informations sont enregistrées, analysées et seront transférées dans ce système. À leur arrivée, elles seront distribuées dans le cerveau en fonction des modalités de base. Lorsqu’une demande est réalisée, il faudra recomposer ces informations afin de les réactualiser. 

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Nous observons 3 étapes dans la mémoire épisodique : 

 

  1. L’enregistrement : se déroule au niveau perceptif. Il dépend des ressources attentionnelles mobilisées afin de capter correctement l’information, de la saisir et ainsi de l’encoder de façon profonde.

  2. Le stockage : se déroule par l’intermédiaire de l’hippocampe, les informations seront distribuées dans le cerveau.

  3. La récupération : nous activons des stratégies de récupération qui dépendent souvent du lobe frontal afin d’aller chercher cette information dans les différentes zones où elle a été enregistrée.

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  • Troubles possibles qui influencent les trois étapes 

 

-  Manque d’attention --> mauvais encodage de l’information.

-  Atteinte de l’hippocampe // malade d’Alzheimer --> l’information est perçue mais n’est pas stockée dans le cerveau donc elle sera perdue. 

-  Trouble de la récupération, lié à l’âge (diminution des régions antérieures du cerveau) --> l’information est gardée mais il est difficile de la récupérer (impression de « mots sur le bout de la langue »).

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  • Facteurs qui influencent/facilitent la mémorisation 

 

-  L’intérêt porté à l’information : plus l’information nous intéresse, nous motive ou nous touche, on sera plus à même de l’enregistrer. 

-  Nos connaissances sémantiques : plus facile d’enregistrer dans un registre déjà créé que dans un nouveau domaine pour lequel il n’y a aucun registre existant.

-  Impact de l’émotion sur l’enregistrement des informations. Par exemple, nous savons tous ce que nous avons fait le 11 septembre car l’information nous a personnellement touché au vu de sa gravité. 

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  • Autres types de mémoires (liste non exhaustive)

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  1. La mémoire de travail est une mémoire à court terme dont le but n’est pas de garder l’information, c’est plutôt un système de maintien actif d’une information durant un bref moment. La finalité de cette mémoire n’est pas de garder l’information.

Exemple : quand on mémorise le numéro de téléphone de quelqu’un jusqu’à ce qu’il soit noté puis on l’efface pour libérer de l’espace.

S’il est nécessaire de mémoriser certaines informations, elles seront transférées dans la mémoire à long terme grâce à un effort / travail cognitif mobilisant des ressources attentionnelles. D’ailleurs, nous pouvons utiliser des stratégies de mémorisation pour garder ces informations en mémoire.

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  2.  La mémoire procédurale contient toutes les procédures qu’on a apprises. Il est difficile au début de les réaliser et puis, au fur et à mesure, il est plus simple de les réaliser. 

Exemple : faire du ski, conduire une voiture, etc. 

 

Pour conclure, il est important de noter que l’oubli est un phénomène physiologique. Il est naturel car le fonctionnement de la mémoire est coûteux. Nous oublions en permanence des choses de la vie quotidiennes ou d’autres choses. Il existe également des mécanismes de défense qui entrainent une suppression des épisodes douleurs vécus. De plus, avec les technologies, nous avons accès à toutes les connaissances. Nous oublions des choses afin de ne garder que le principal.

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3. Travail n°3 : montrer les jeux choisis pour les fonctions exécutives

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Pour ce cours, nous avons dû choisir quelques jeux de société qui travaillent les fonctions exécutives. 

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                                                        Ce jeu permet de stimuler l'inhibition et l'attention sélective

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                                                        Ce jeu permet de stimuler la mémoire de travail, la flexibilité mentale, l'inhibition, l'attention                                                         soutenue et l'attention sélective.

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                                                       Ce jeu permet de stimuler l'inhibition et l'attention sélective.

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                                                                Ce jeu permet de stimuler la mémoire de travail.

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                                                            Ce jeu permet de stimuler la planification.

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                                                         Ce jeu permet de stimuler la flexibilité mentale, l'inhibition et l'attention sélective.

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