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Déficience mentale - Approfondissement

Pour ce cours, il nous a été demandé de réaliser des recherches sur la parentalité chez les personnes avec une déficience intellectuelle. 

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Tout d'abord, plusieurs documentaires sont disponibles sur Youtube :

 

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​Ensuite, pour le travail de groupe du cours d'introduction à la déficience mentale, la question de la parentalité a été abordée. 

Je vous propose ci-dessous le paragraphe dédié à cette question. 

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"La personne avec une déficience intellectuelle est aujourd’hui considérée comme une personne à part entière avec des droits comme, par exemple, le droit de procréer. Dès lors, une question se pose : « Pourquoi devrait-on interdire à une personne présentant une déficience intellectuelle d’avoir des enfants ? »

 

Au vu du manque d’études liées à ce sujet, ceci reste tabou et nous pouvons observer une persistance des préjugés à ce sujet. Les parents de personnes avec déficience mentale ne considèrent pas la sexualité de leur enfant car ils ne le perçoivent pas comme un adulte. De ce fait, le projet parental est souvent exclu. 

 

Des études ont permis de mettre en avant des difficultés que les personnes avec déficience mentale présentent face au rôle de parents : 

  • Négligence : on observe une absence de comportements appropriés ou bénéfiques

  • Stress parental : ils répondent mécaniquement aux besoins primaires mais délaissent les interactions, liens et relations

  • Isolement social 

  • Milieu socio-économique 

Et parfois : dépression, alcoolisme, anxiété, etc. 

 

D’autres études présentent les impacts de la déficience mentale sur l’enfant d’une personne avec déficience mentale : 

  • Troubles du comportement, 

  • Retard de développement

  • Problèmes de comportements socio-affectifs

  • Troubles de l’apprentissage / du langage

  • Parentification de l’enfant 

  • Autonomie élevée 

 

Les parents avec une déficience mentale ont besoin d’un soutien, que ce soit de leur famille, de leur conjoint ou des services sociaux. 

 

Les accompagner, c’est leur montrer les responsabilités de la parentalité et les limites éventuelles auxquelles ils peuvent être confrontés. 

 

Face à une personne avec une déficience mentale, il est nécessaire d’adopter une posture éthique. C’est-à-dire que l’accompagnement doit le mener vers une parentalité responsabilisée. S’il existe des conditions défavorables, la personne doit pouvoir renoncer à son projet mais en ayant conscience de ces raisons. 

 

Le besoin de parentalité reflète souvent des réalités comme l’envie de correspondre à la norme de la société, l’expression d’un besoin affectif ou sexuel, etc. 

 

Sur le terrain, de réelles préoccupations existent... Celles-ci sont liées à la difficulté de l’évolution conceptuelle et réglementaire de la sexualité. En effet, celle-ci reste un droit indéniable et fait partie d’un bien-être et d’une qualité de vie. Mais que représente-t-elle pour une personne dont la conscience est entravée et qui souvent placée en institution ? 

 

Auparavant, les personnes avec déficience mentale étaient souvent considérées comme asexuées ou ayant une sexualité déviante. Les relations affectives et/ou sexuelles étaient interdites et elles étaient considérées comme incapables d’assumer une responsabilité parentale. 

 

Ces changements sont également liés au fait qu’il y ait, aujourd’hui, une reconnaissance de la personne en situation de handicap et que des progrès médicaux au sujet de l’embryon ont été constatés. 

 

De la part des parents de personnes avec déficience mentale, on observe souvent un processus d’infantilisation qui renforce leur dépendance et qui a des conséquences sur leur capacité à érotiser leurs désirs et ainsi concevoir un projet de vie avec quelqu’un. 

 

Les personnes résidant dans des institutions augmentent car les personnes avec handicap mental vieillissent. Les institutions prennent le relais des parents qui ne savent plus gérer leurs enfants et leur rôle change : ils doivent respecter des principes de précautions mais laisser les personnes exprimer leurs besoins. 

 

Afin de les rendre citoyen, ils doivent accéder à leur sexualité dans une prise en charge globale et contractuelle. Il faut savoir comment faire pour leur faire connaître et comprendre leurs droits. 

 

Pour conclure, les représentations sociales et les attitudes des parents et/ou éducateurs occupent une place majeure et peuvent constituer un moteur ou un frein par rapport à l’épanouissement de l’affectivité de ces personnes."

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Pour de plus amples informations sur le sujet de la vie affective et sexuelle chez les personnes avec une déficience intellectuelle, je vous invite à consulter le travail en cliquant sur l'icône ci-dessous : 

Vie affective et sexuelle des personnes déficientes intellectuelles 

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